Aimer DIEU : la clé pour voir toute chose concourir à ton bien

"Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment DIEU, de ceux qui sont appelés selon son dessein." (Romains 8:28)
Ce verset, l’un des plus cités dans les milieux chrétiens, est aussi l’un des plus mal compris et souvent tronqué. Beaucoup s’y réfèrent avec légèreté, s’arrêtant uniquement à la phrase rassurante : "Toutes choses concourent au bien..." en omettant les critères stricts que l’apôtre Paul établit. Mais la vérité est claire : cette promesse ne s’applique pas à tout le monde. Il y a une condition spirituelle et morale incontournable.
Avec DIEU, rien ne se produit par hasard ni par automatisme. DIEU ne nous doit rien. IL a déjà tout donné, en nous offrant SON FILS bien-aimé, JÉSUS-CHRIST, comme rançon pour nos péchés. Dès lors, toute bénédiction spirituelle, tout accomplissement de promesse, est rattaché à des conditions précises. Le verset de Romains 8:28 est une source de paix pour les vrais enfants de DIEU, mais un leurre pour ceux qui refusent de se soumettre pleinement à LUI.
1. Ceux qui aiment DIEU
Il est impératif d’insister sur cette première condition : aimer DIEU. Ce n’est pas une émotion floue ni une parole légère. Aimer DIEU, c’est LE placer au centre absolu de notre vie, c’est LE craindre, L’adorer, L’obéir, et rechercher sans cesse SA volonté. En grec, cette expression est soulignée par sa position initiale dans la phrase : « ceux qui aiment DIEU », ce qui démontre son importance capitale. Un homme qui aime véritablement DIEU se détourne du péché, abandonne ses idoles, et vit dans la sanctification.
Ce verset ne s’applique donc pas à ceux qui vivent dans l’hypocrisie, qui nomment le NOM de DIEU de leurs lèvres mais renient SES commandements par leurs œuvres. DIEU n’est pas moqué. Pour les rebelles, les tièdes, les désobéissants, toutes choses ne concourent pas à leur bien, mais à leur condamnation.
2. Ceux qui sont appelés selon le dessein de DIEU
Il s’agit ici d’un appel divin, profond, irrévocable. Ce n’est pas simplement le fait d’avoir entendu l’Évangile, mais d’y avoir répondu par la foi authentique et l’obéissance. Ceux qui sont appelés selon le dessein de DIEU sont ceux que DIEU a saisis par SA grâce, régénérés par SON ESPRIT, et intégrés dans SON plan éternel.
L’appel de DIEU précède notre conversion :
"Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis..." (Jean 15:16).
Il attire le pécheur à LUI, le convainc de péché, et l’amène à se repentir véritablement. Ce dessein est saint, parfait, et ne tolère aucune duplicité. DIEU a un plan, non pour que nous prospérions selon le monde, mais pour que nous soyons à l’image de SON FILS.
3. Un dessein glorieux : devenir semblables à JÉSUS-CHRIST
Romains 8:29 nous donne la clé de cette promesse :
"Car ceux qu’IL a connus d’avance, IL les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de SON FILS, afin que SON FILS fût le premier-né d’entre plusieurs frères."
Le but ultime de DIEU pour SES élus n’est pas de leur offrir une vie paisible sur terre, mais de les transformer à l’image de JÉSUS-CHRIST. Cela implique des brisements, des souffrances, des renoncements, des persécutions parfois. Il s’agit de mourir à soi-même pour vivre en CHRIST. Il ne peut y avoir de conformité à JÉSUS sans passage par la croix. Devenir comme LUI, c’est aimer comme LUI, pardonner comme LUI, servir comme LUI, souffrir comme LUI.
Et cela commence dès ici-bas, par une vie de sanctification, de prière, de méditation de la PAROLE, et d’obéissance radicale. Le baptême n’est pas un rite religieux, mais un engagement à marcher comme LUI a marché, à vivre pour LUI seul.
Le véritable but du chrétien : vivre pour l’éternité
Les vrais appelés ne courent pas après les plaisirs de ce monde. Ils ne cherchent pas un royaume terrestre, mais un royaume céleste. Ils ne vivent pas pour réussir ici-bas, mais pour glorifier JÉSUS-CHRIST dans chaque pensée, chaque parole, chaque action. Ils savent que cette terre est temporaire, mais que leur patrie est dans les cieux.
Ils portent chaque jour leur croix, comme LUI l’a commandé. Ils persévèrent dans la foi, même au milieu des épreuves, car ils savent que ces épreuves sont utilisées par DIEU pour les sanctifier et les affermir. Leur espérance est vivante, leur regard est fixé non sur les choses visibles, mais sur l’invisible.
Conclusion
Oui, toutes choses, qu’elles soient douces ou amères, faciles ou douloureuses, visibles ou mystérieuses, concourent véritablement au bien; mais uniquement pour ceux qui aiment DIEU et qui sont appelés selon SON dessein éternel. À ceux-là seuls est réservée cette consolation divine.
Tout concourt au bien ? Oui, mais pour qui aime en vérité, pour qui est né de nouveau, pour qui vit dans la crainte de DIEU et dans l’attente de JÉSUS-CHRIST.