Femmes et enseignement : que dit réellement la Bible ?

"Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence." (1 Timothée 2: 12).
Voici un verset clair comme l’eau de roche. Pourtant les hommes veulent, à tout prix, tordre le coup à la Parole de Dieu et remplacer le commandement de Dieu par leurs traditions humaines.
"Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église." (1Cor 14: 33b-36).
"Comme dans toutes les assemblées des Saints": l’apôtre Paul ne s’adressait pas seulement aux Corinthiens. Il s’adresse bien à nous chrétiens du XXIè siècle aussi. La femme peut prophétiser, prier pour un malade, parler en langues, etc. dans l’Eglise. Par contre, elle ne peut jamais avoir l’un des 5 ministères d’Ephésiens 4: 11.
Une femme qui veut, à tout prix, enseigner deviendra tout de suite Jézabel.
"Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles." (Apocalypse 2:21).
Devant l’opposition de certains Corinthiens, l’apôtre Paul persiste et signe: C’est un commandement du Seigneur (verset 38).
"Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? Ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue? Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur. Et si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore." (1Corinthiens 14: 36–38).
Parmi les 12 Apôtres de l’agneau, on ne compte pas une seule femme. Parmi les 24 vieillards dans le ciel, on ne compte guère de femme, parmi les écrivains de la Bible, on ne compte pas également de femme. Le Seigneur Lui- même aurait pu nous donner au moins un exemple.
"Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui; Mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches." (Esaie 3 : 12).
L’Eternel, par la bouche du grand prophète Esaie, dit clairement que c’est une abomination que la femme prenne autorité sur l’homme. Un homme qui laisse sa femme enseigner est automatiquement soumis à cette dernière. Alors que la femme est supposée recevoir l’instruction de la part de son mari à la maison. Aquillas enseignait sa femme Priscille qui, à son tour exhortait les gens de son entourage.
"Cette parole est certaine: Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement. Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté; car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu?" (1 Timothée 3 : 1- 5).
Si nous considérons ces versets de près, nous remarquons que l’évêque ne peut être qu’un homme marié à une seule femme. Une femme ne peut jamais diriger une maison, enfin je parle d’un couple chrétien. Une femme ne peut pas épouser une femme (lesbienne) et donc automatiquement disqualifiée de la charge d’évêque. Dieu a fait les choses simples, les hommes ont cherché beaucoup de détours.
La femme est un sexe faible (1Pierre 3 : 7). Satan savait que s’il passait par l’homme, il ne réussirait pas son coup. Il a dû passer par la femme qui ensuite influença son mari. Dans un couple, l’homme représente l’autorité, tandis que la femme représente l’influence. Dieu créa l’homme et la femme à Son image et selon Sa ressemblance, mais il fixa les limites à chacun. Ainsi l’homme peut contribuer à la formation du fœtus par exemple, mais il ne peut porter une grossesse. Si nous comparons un couple à une maison, l’homme représente la toiture (la tête), la femme représente les poutres. Sans toiture, il n’y a pas de maison qui tienne, sans poutres, il n’y a pas de maison qui tienne. Les deux sont donc complémentaires. Dieu voit un couple comme une seule chair (Éphésiens 5 : 31) et celui qui représente cette chair devant Dieu, c’est bien l’homme. C’est la raison pour laquelle, Dieu responsabilise toujours l’homme quand il y a un problème, même si c’est par la femme que le scandale arrive. La consommation de l’arbre de la connaissance du bien et du mal: premièrement par Ève. Ensuite elle en donna à son mari. Dieu refuse donc à la femme de prendre autorité, parce qu’elle est un sexe faible et donc une proie facile face à la séduction:
"Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression." ( 1 Timothée 2: 13- 14).
Le féminisme et l’égalité des sexes prônés depuis quelques années par des leaders du monde de la politique a tendance à influencer l’Eglise de Dieu. Cette influence est d’autant plus grande qu’elle a engendré des ministères de femmes à travers le monde. Mais est- il permis à une femme de prendre la direction de l’Eglise de Dieu ?
Après la chute d’Adam et de sa femme Eve dans le jardin d’Eden, Dieu a dit à la femme :
"J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi" (Genèse 3 : 16).
Genèse 4 : 7 nous aide à comprendre ce que signifie ce verset. Dieu dit à Caïn :
"Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui."
C’est la même phrase qui est employée dans ces deux passages. De la même manière que le péché tente de dominer tous les hommes, la femme, après la chute, désire dominer son mari, et l’homme, après la chute, tend à opprimer la femme, de la même manière que le péché opprime l’humanité. Nous retrouvons l’équilibre divin quand l’homme dirige, et quand la femme se soumet, dans l’esprit voulu par Dieu.
"Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses." (Éphésiens 5 : 22–23).
"Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées au vin; qu’elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée." (Tite 2 : 3- 5).
Cela étant fermement établi, il existe encore d’autres qualifications fixées par Dieu pour tout dirigeant de Son Église. Tous les hommes ne sont pas qualifiés pour être des anciens. Seuls quelques-uns peuvent répondre aux critères fixés pour exercer ce ministère.
"Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête; mais qu’il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs." (Tite 1 : 5- 9).
En lisant ces versets, nous comprenons que la plupart des hommes restent exclus de l’exercice d’une responsabilité aussi solennelle. Si tous les hommes ne sont pas appelés à diriger l’Eglise du Dieu vivant, tout comme tous n’étaient pas appelés au sacerdoce Lévitique, nous voyons mal comment un Dieu qui ne change pas peut autoriser une femme à diriger Son Eglise.
Quand la femme prophétise, elle prophétise dans l’assemblée pour exhorter, consoler, édifier. Elle peut exercer tous les dons spirituels.
"Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ." (1 Corinthiens 12:12).
Elle exerce ses dons pour l’utilité commune, parce qu’elle fait partie intégrante du corps de Christ. Mais la tête n’est pas le pied, l’œil n’est pas le bras etc.
"Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part." (1 Corinthiens 12: 27).
Quand Paul dit que la femme garde silence, c’est bien par rapport à l’enseignement. Elle n’est pas autorisée à prendre autorité sur l’homme. Tous ceux qui enseignent exercent une autorité, c’est pour cela qu’ils seront jugés plus sévèrement. Aucune femme sacrificateur, aucune femme apôtre, aucune femme écrivain de la Bible. Tous ces exemples sont suffisants pour nous convaincre en plus des épitres. C’est malsain pour une femme de prendre la parole devant une assemblée et que subitement, elle a ses menstruations et qu’elle soit obligée d’aller se changer. Le vrai ministère de la femme commence et s’achève à la maison auprès de son mari et de ses enfants :
"Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées au vin; qu’elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée." (Tite 2 : 3- 5).