Le danger caché de la musique dans l'Église

La musique est un outil puissant que DIEU a utilisé dans l'Ancien Testament pour l'adoration et la louange de SON NOM. Toutefois, un danger redoutable y est dissimulé, surtout lorsqu'elle devient centrale au point d'évincer la prédication de la PAROLE DE DIEU. Ce danger est subtil, invisible à l'œil nu, car il se cache dans l'émotion, dans la beauté des mélodies, et dans l'apparente ferveur. Il agit au sein même de l'Église, transformant peu à peu la musique en substitut spirituel trompeur.
Le modèle Biblique : Une louange structurée
Dans 1 Chroniques 15:16, DAVID donne des ordres précis aux chefs des Lévites pour qu’ils établissent des chantres accompagnés d’instruments comme les luths, les harpes et les cymbales. Ces instruments devaient retentir en signe de réjouissance, mais tout était ordonné selon l’Esprit de DIEU. La louange n’était jamais anarchique, charnelle ou improvisée. Elle était le fruit d’une consécration, d’un ordre sacré, et elle servait à glorifier DIEU, non à émouvoir l’homme.
Les musiciens étaient des Lévites, sanctifiés, mis à part, et la musique qu’ils produisaient était sainte. Elle était un moyen d’adorer, jamais une fin en soi. Cette structure sacrée montre que toute musique dans le cadre de l’adoration doit être soumise à l’ORDRE DIVIN, non au caprice des émotions humaines.
Le Nouveau Testament : Primauté de la PAROLE
Dans le Nouveau Testament, la musique n'occupe plus une place prépondérante comme dans l'Ancienne Alliance. Paul écrit aux Éphésiens de s’entretenir "par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et célébrant le Seigneur de tout votre cœur" (Éphésiens 5:19). Il ne dit pas de faire de la musique une attraction, un centre d’attention, mais un moyen d’édification spirituelle.
L’Église primitive, telle que décrite dans Actes 6:4, était focalisée sur "la prière et le ministère de la parole". Il n'est nulle part dit que des "artistes" ou des concerts évangéliques remplissaient les lieux. Le cœur de l’Église, c’était la doctrine, la prière, la sanctification et la transmission fidèle de la vérité.
Une dérive moderne : La musique idolâtrée
Dans l’Église contemporaine, un glissement dangereux s’est opéré. La musique, souvent influencée par le monde, devient un spectacle charnel. Des concerts dits "chrétiens" s’organisent sans que la BIBLE soit ouverte une seule fois. L’essentiel devient le ressenti, l’ambiance, les lumières et les émotions. La prédication de la PAROLE est négligée, voire absente. Le peuple acclame la musique, mais reste sourd à la doctrine.
Beaucoup disent aimer les moments de louange, mais très peu expriment une soif de la PAROLE. Cette inversion est un symptôme d’une Église malade. La musique, pourtant belle à l’origine, devient alors un piège subtil, un voile émotionnel, un mensonge qui fait croire que DIEU est présent, alors qu’en réalité, Il est absent.
L’erreur de Saül : Un exorcisme emotionnel
Dans 1 Samuel 16:14-23, lorsque l’ESPRIT DE DIEU se retire de Saül, un mauvais esprit le tourmente. Pour soulager ses troubles, ses serviteurs font venir DAVID avec sa harpe. La musique apaise temporairement Saül, mais jamais il ne se repent. Il ne cherche pas la face de DIEU, il ne confesse pas ses péchés, il ne jeûne pas. Il choisit la musique comme anesthésiant spirituel.
C’est exactement ce que l’on voit aujourd’hui : des chrétiens remplis de péchés non confessés se sentent temporairement "mieux" durant la louange, mais repartent inchangés. Le cœur reste orgueilleux, la vie reste impure, et l’homme pense être en paix avec DIEU. C’est un piège terrible.
Les émotions : Une arme de séduction spirituelle
La musique a la capacité d’émouvoir, de bouleverser, de faire pleurer. Mais cela n’est pas synonyme de transformation. DIEU ne se laisse pas manipuler par nos émotions. Il regarde au cœur. Une musique peut faire naître des larmes sans produire la repentance. Un chant peut créer une extase sans amener à la croix. Voilà pourquoi il faut veiller.
Des multitudes vivent dans la désobéissance et trouvent malgré cela du "plaisir" dans la louange. Ils croient que DIEU les approuve parce qu’ils ressentent des frissons. Mais ce ne sont que des sensations, pas des preuves de la présence divine. DIEU ne juge pas par les émotions, mais par la sainteté.
Le faux ministère des "artistes" chrétien
Aujourd’hui, nous voyons l’émergence d’une industrie musicale évangélique avec des "artistes" chrétiens qui remplissent les scènes. Cela n’a aucun fondement biblique. Il n’existe aucun ministère d’artiste dans la BIBLE. Le seul ministère reconnu est celui des serviteurs : pasteurs, évangélistes, docteurs, prophètes, apôtres.
Ces "artistes" ont remplacé les prédicateurs. Ils enregistrent des albums, font des tournées, mais où sont les conversions ? Où sont les miracles ? Où est la crainte de DIEU ? Tout cela est devenu un divertissement religieux. Un business.
La vraie louange : Fondée sur la vérité
JÉSUS a été clair :
"L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le PÈRE en esprit et en vérité" (Jean 4:23).
La vraie adoration est impossible sans vérité. Or, la vérité, c’est la PAROLE DE DIEU.
Sans la vérité, la louange devient une contrefaçon. Une ambiance émotionnelle sans transformation. DIEU ne regarde pas à la voix, ni aux accords, ni aux harmonies, mais à la pureté du cœur. Sans sainteté, aucun chant n’est accepté. Même les anges chantent dans le ciel, mais ils sont saints.
Le cœur repentant : Condition indispensable
Le vrai adorateur vit dans un état de repentance permanente. Il ne tolère pas le péché dans sa vie. Il est brisé devant DIEU. Il se corrige, il se sanctifie. Il n'utilise pas la louange pour se cacher, mais pour s'approcher du trône de la grâce.
Saül a préféré une harpe plutôt que le jeûne et la confession. Il a substitué la musique à la repentance. Et cela l’a conduit à la folie et au suicide. C’est l’image parfaite de nombreux chrétiens aujourd’hui : heureux pendant le chant, perdus dans le silence.
DIEU recherche la pureté
Psaume 24:3-4 pose une question redoutable : "Qui montera à la montagne de l’ÉTERNEL ?" La réponse est claire : "Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur". Voilà ce que DIEU cherche : des cœurs brisés, des vies pures, non des voix magnifiques.
DIEU ne se laisse pas séduire par des harmonies. Il cherche la justice, la sainteté, la vérité. Voilà pourquoi dans Amos 5:23, DIEU dit :
"Éloigne de moi le bruit de tes cantiques ! Je n’écoute pas le son de tes luths."
La musique sans justice est un bruit que DIEU rejette.
Conclusion : Une adoration vigilante
Oui, la musique a sa place dans l’assemblée. Oui, la louange est belle lorsqu’elle est pure. Mais non à la musique idolâtrée. Non à une louange remplie d’impureté, d’hypocrisie et d’émotions charnelles. La musique doit rester un canal, non un substitut. La PAROLE doit garder la première place.
Que chaque croyant veille à son cœur, veille à sa louange, veille à sa marche. La puissance ne vient pas de la voix, mais de la pureté. DIEU juge par la sainteté, non par l’intensité émotionnelle.