Le repas du SEIGNEUR: Symbole de communion et de sainteté

Le SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST n'a jamais ordonné de célébrer sa naissance, sa résurrection ni l'ascension de sa mère. Ce qu'IL nous a formellement commandé de faire en mémoire de LUI, c’est de prendre le repas du SEIGNEUR – ce que beaucoup appellent la "Sainte Cène". Cette ordonnance n'est pas une tradition humaine, mais un acte sacré, solennel, essentiel et spirituellement vital dans la vie de toute Église fidèle à la vérité biblique. Elle manifeste l'obéissance, la reconnaissance et la soumission à l'oeuvre rédemptrice accomplie une fois pour toutes à la croix.
1. Origine biblique du repas du SEIGNEUR
Le SEIGNEUR JÉSUS, la veille de sa crucifixion, a pris part à la Pâque juive avec ses disciples (Matthieu 26:17-29). Il a alors institué le repas du SEIGNEUR en rompant le pain et en partageant la coupe, en disant : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). Ce repas n’est pas une simple cérémonie : il est l’accomplissement d’une prophétie, une révélation du plan de rédemption établi depuis la fondation du monde. Il s'agit d'une réactualisation constante du sacrifice de l'Agneau de DIEU, une transmission vivante de la foi des saints, de génération en génération.
2. La signification spirituelle du pain et du vin
Le pain représente le corps de JÉSUS-CHRIST, donné volontairement pour nos péchés. Il est le pain de vie, sans lequel nul ne peut vivre éternellement (Jean 6:35). Le vin (fruit pur de la vigne) représente le sang de l'alliance, versé pour la rémission de nos péchés (Matthieu 26:26-28). Ce n’est pas un simple mémorial : c’est une véritable communion avec le corps et le sang du CHRIST (1 Corinthiens 10:16), un lien invisible mais réel entre le ciel et la terre. Par ces symboles puissants, nous proclamons que notre vie spirituelle ne peut subsister sans l'oeuvre de la croix. Le pain est rompu, le sang est versé : c'est la preuve vivante de l'amour de DIEU manifesté en JÉSUS.
3. L’importance de la préparation
Avant de participer au repas du SEIGNEUR, une double préparation est indispensable : matérielle et spirituelle.
- Matérielle : Le pain doit être sans levain, symbole de pureté, d’absence de corruption et d’intégrité (Exode 12:8, 1 Corinthiens 5:6-8). Le vin doit être naturel, issu du fruit de la vigne, et non un substitut artificiel ou fermenté dénaturé. L'église ne doit pas banaliser ce repas par des pratiques modernes sans fondement biblique.
- Spirituelle : Il faut s’examiner, se juger soi-même, se purifier, se repentir, confesser ses fautes. Car participer à ce repas avec un cœur souillé, dans le péché non confessé, attire un jugement sévère de DIEU (1 Corinthiens 11:28-31). Le levain, dans la Bible, symbolise l’hypocrisie, la fausseté, l’orgueil et l’immoralité. Toute personne qui veut honorer ce repas doit d'abord se sanctifier devant DIEU.
4. La manière biblique de le célébrer
Le repas du SEIGNEUR se prend dans un cadre familial, fraternel et sanctifié, non pas dans les systèmes religieux organisés et mondains. Il se prend au milieu d’un vrai repas, dans la joie, la communion et la révérence (Actes 2:42,46). Un seul pain est rompu, non pas des morceaux industriels. Une seule coupe est partagée, pas des gobelets individuels en plastique. Cela symbolise l’unité du corps du CHRIST et l’amour véritable entre les saints. Ce n’est pas un spectacle, ni un rite religieux mais une alliance renouvelée dans la vérité et la sainteté. La sainte cène authentique se vit dans un esprit de service, de partage, de foi et d'amour, loin des performances liturgiques et des traditions humaines corrompues.
5. Les conséquences spirituelles
Celui qui mange le pain et boit la coupe du SEIGNEUR indignement se rend coupable envers le corps et le sang du SEIGNEUR (1 Corinthiens 11:27). Il mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pourquoi plusieurs sont malades, infirmes, et que plusieurs meurent spirituellement voire physiquement. Mais celui qui participe avec discernement, foi et pureté reçoit la grâce : guérison, restauration, sanctification, force spirituelle et victoire contre les œuvres du diable. Le repas du SEIGNEUR est une déclaration de guerre contre les puissances ténébreuses. Il est une arme spirituelle puissante pour ceux qui marchent dans la lumière. C'est une communion vivante qui détruit les liens du péché et fortifie l'homme intérieur.
6. Le lien avec la Pâque biblique
Le repas du SEIGNEUR est l’accomplissement de la Pâque instituée en Exode 12. L’agneau immolé préfigurait JÉSUS, l’Agneau de DIEU qui enlève le péché du monde. Le sang de l’agneau sur les linteaux protégeait de la mort. Aujourd’hui, le sang de JÉSUS, appliqué par la foi, nous libère de la condamnation, de la maladie, de la peur, et du pouvoir du péché. C’est une Pâque spirituelle qui nous sépare du monde, des traditions païennes et des faux évangiles. C'est une sortie d'Égypte, une libération spirituelle, un passage de la mort à la vie, de la servitude à la liberté en JÉSUS-CHRIST.
7. L'appel à revenir à la vérité
Aujourd’hui, beaucoup d’églises ont transformé le repas du SEIGNEUR en un rituel religieux dénué de puissance. Des gobelets plastiques, du jus chimique, des morceaux de biscuits industriels : tout cela déshonore la sainteté de l’acte. Il est temps de revenir à la pratique biblique, dans la crainte de DIEU, selon l’ordre du SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST. Il est temps que chaque maison devienne un autel, chaque croyant un sacrificateur, et chaque repas une occasion d’honorer le sacrifice parfait du SEIGNEUR. Il faut rejeter les dénominations religieuses corrompues, les traditions mortes et revenir à l'esprit du livre des Actes.
Conclusion
Le repas du SEIGNEUR est une ordonnance sainte, sacrée et perpétuelle. Il doit être célébré avec crainte, amour et vérité. Chaque église authentique, chaque disciple de JÉSUS-CHRIST doit observer ce commandement avec zèle, précision et discernement. Ce n'est pas un rite religieux, c'est un acte de foi, de communion, de purification et de proclamation prophétique de la mort du SEIGNEUR jusqu'à ce qu'IL vienne. Le pain que nous rompons n’est pas ordinaire. La coupe que nous bénissons n’est pas banale. Ce sont des symboles glorieux, puissants et vivants.
Mangeons donc ce pain, buvons cette coupe, en nous souvenant du sacrifice du SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, avec reconnaissance, pureté, crainte et foi. Proclamons sa mort, vivons sa vie, attendons son retour. Que chaque participation au repas du SEIGNEUR soit un cri silencieux contre le péché, une déclaration d'appartenance, un acte d'amour pur envers DIEU et le corps de CHRIST.