Tes œuvres glorifient-elles vraiment DIEU ?

Dans notre marche vers la sainteté, il est impératif de s’arrêter sur un fondement doctrinal essentiel : le renoncement aux œuvres mortes. Trop de croyants sont engagés dans une routine religieuse sans jamais avoir compris la portée profonde et libératrice de cette vérité biblique. Il ne suffit pas de pratiquer une religion ou d'appartenir à une église : DIEU cherche des cœurs purifiés, non des habitudes figées. Il est temps de dévoiler la réalité spirituelle de ces œuvres qui paraissent bonnes aux yeux des hommes, mais qui sont en réalité mortes devant DIEU.
Qu’est-ce qu’une œuvre morte ?
Les traductions modernes affirment que les œuvres mortes sont « les actions qui mènent à la mort ». Cette explication est superficielle et dangereusement trompeuse. La vérité est radicale et tranchante : toute œuvre non faite dans la foi en DIEU est morte (Hébreux 11:6). Ce que l’homme fait sans que cela procède d'une foi vivante, d’un amour véritable pour DIEU et d’une obéissance à SA Parole est inutile, stérile et spirituellement mort.
Cela inclut la prière récitée mécaniquement, les aumônes motivées par la recherche de reconnaissance, le jeûne pratiqué pour impressionner, l’assiduité religieuse fondée sur la tradition, la culpabilité ou le regard des autres. Tout ce qui ne provient pas d’une foi sincère, vivante, centrée sur JÉSUS-CHRIST, est abominable devant DIEU. Ce sont des œuvres que DIEU vomit, car elles ne portent aucun fruit pour SON Royaume.
Une foi vivante ou rien
Le renoncement aux œuvres mortes est une exigence du salut, un fondement sans lequel il est impossible de bâtir une vie spirituelle saine. DIEU ne regarde pas à l’apparence, mais au cœur. Il veut une foi vivante, une foi qui produit l’obéissance, le renoncement, la sanctification et qui glorifie JÉSUS-CHRIST. Une foi qui se manifeste par des œuvres inspirées par l’ESPRIT-SAINT.
« Tout ce qui ne procède pas de la foi est péché » (Romains 14:23).
Cette déclaration balaie toute neutralité. Il n’y a pas de bonnes intentions sans la foi. Sans la foi, même la morale humaine est du péché. Il faut donc une rupture radicale avec toute religiosité charnelle, toute forme de piété apparente qui n’a ni puissance ni transformation réelle.
La vraie repentance : une décision, pas une émotion
Aujourd’hui, beaucoup confondent la repentance avec une émotion. Ils pensent qu’avoir pleuré dans une réunion ou avoir été émus pendant un chant est un signe de repentance. Mais la repentance biblique est une décision de la volonté, ferme et définitive, de tourner le dos au péché, au monde et à soi-même, et de se soumettre à la Seigneurie exclusive de JÉSUS-CHRIST. C’est un renversement de vie, une révolution intérieure.
Le mot grec traduit par "repentance" signifie un changement d’avis, une transformation de la pensée. Le mot hébreu signifie revenir, faire un demi-tour complet. Ainsi, la vraie repentance implique une transformation mentale et un retour à DIEU. C’est dire : « J’ai vécu pour mes intérêts, maintenant je vis pour la gloire de CHRIST ».
C’est abandonner ses projets, ses ambitions, ses désirs égoïstes, et les remplacer par la volonté de DIEU. C’est aussi se séparer de toute compromission, de toute hypocrisie et de toute amitié avec le monde. Une repentance sans rupture n’est pas une vraie repentance.
Le fondement de la foi : la repentance d’abord
Beaucoup cherchent la foi, veulent grandir spirituellement, mais leur base est faussée. Ils veulent croire sans renoncer. Ils veulent la vie de DIEU sans mourir à eux-mêmes. Mais la Bible enseigne clairement que la foi vient après la repentance. C’est le premier fondement sur lequel tout le reste doit être bâti (Hébreux 6:1).
Il est impossible d’avoir une foi véritable sans être passé par une repentance sincère. DIEU ne donne pas la foi à un cœur divisé, partagé entre ses propres intérêts et la volonté divine. Celui qui refuse de se repentir ne peut entrer dans la foi véritable. Et sans foi, nul ne peut plaire à DIEU (Hébreux 11:6).
La volonté brisée, clef de la conversion
Le véritable obstacle à la conversion n’est pas l’ignorance ou l’émotion, mais la volonté non soumise. Tant que ta volonté reste active, indépendante, rebelle, tu ne peux pas être un disciple de JÉSUS. L’homme à l’esprit partagé, instable, double, ne peut recevoir quoi que ce soit de la part de DIEU (Jacques 1:8).
Il veut plaire à DIEU quand cela lui arrange, mais suit sa chair quand cela devient exigeant. Le lundi il sert ses désirs, le dimanche il chante les louanges. C’est un tiède, un hypocrite, un chrétien de façade. DIEU dit qu’il vomit les tièdes (Apocalypse 3:16). Il n’accepte que les cœurs entiers, entièrement livrés à SA Seigneurie.
Quand Saul de Tarse rencontra le SEIGNEUR, sa question fut immédiate et radicale : « SEIGNEUR, que veux-tu que je fasse ? » (Actes 9:6). C’est cela une vraie conversion : une soumission instantanée, totale, sans condition, sans réserve. Une volonté brisée, soumise et abandonnée.
Tant que tu continues à raisonner selon tes intérêts — "si je fais cela, qu’est-ce que JÉSUS fera pour moi ?" — tu n’as pas encore été brisé. Le vrai disciple dit : « Si je fais cela, JÉSUS sera-t-IL glorifié ? » Voilà la pensée du Royaume.
Les conséquences du manque de repentance
Beaucoup de chrétiens vivent une vie spirituelle stagnante, remplie de frustrations, de rechutes, de combats sans victoire. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont jamais creusé le bon fondement. Ils n’ont jamais véritablement renoncé à eux-mêmes. Ils veulent la paix sans la croix. Ils veulent les promesses sans la sanctification.
Un arbre ne peut pas porter de bons fruits s’il est planté sur un mauvais sol. De la même manière, tu ne peux pas croître spirituellement sans fondement de repentance. C’est la racine de tout changement. Tant que tu ne t’es pas humilié, confessé, détesté ton péché, haï ta chair, et couronné JÉSUS comme SEIGNEUR absolu, tu es encore ton propre dieu.
Conclusion
Pose-toi cette question, non avec légèreté mais avec crainte : me suis-je vraiment repenti ? Ai-je renoncé à moi-même ? Ai-je abandonné mes voies, mes rêves, mes ambitions pour marcher dans celles de JÉSUS ? Suis-je mort à moi-même ? Suis-je crucifié avec CHRIST (Galates 2:20) ?
Ne te berce pas d’illusions. Le SEIGNEUR ne partage pas SON trône. Soit tu vis pour LUI, soit tu vis pour toi. Il n’y a pas de juste milieu. Il n’y a pas de compromis. Le Royaume de DIEU est pour les violents, ceux qui prennent la croix, ceux qui renoncent à tout (Luc 14:33).
Il est temps de faire demi-tour. Renonce aux œuvres mortes. Repens-toi. Reviens à DIEU de tout ton cœur. Et crois en JÉSUS-CHRIST, non avec ta bouche seulement, mais avec ta vie entière. Alors, tu connaîtras la puissance de la vie de DIEU en toi.